Depuis toujours, le solstice d’été jouit d’une dimension un peu magique (tout comme le solstice d’hiver). Souvent associé à la sorcellerie ou au chamanisme, cet événement est en réalité bien réel et n’a absolument rien de mystique. En effet, il s’agit d’un fait astronomique qui se produit uniquement lorsque le Soleil atteint sa position la plus haute dans l’hémisphère nord. Logiquement, ce jour, appelé donc solstice d’été, correspond également au jour le plus long de l’année et à l’arrivée de l’été, qui survient en général aux alentours du 20 ou 21 juin.À l’inverse, le solstice d’hiver correspond quant à lui, au jour où le Soleil est le plus bas dans le ciel. Par la même occasion, il désigne logiquement le jour le plus court de l’année, qui survient quant à lui aux alentours du 21 décembre.

Au-delà de la définition basique du solstice d’été, il y a toute une dimension astronomique bien plus technique. En effet, ce jour est avant tout caractérisé par l’inclinaison spécifique de l’axe de rotation de la Terre. Selon la période, les rayons du Soleil arrivent ainsi plus ou moins obliquement sur le sol, définissant ainsi le taux d’ensoleillement. Lors du solstice d’été, le Soleil est à son point culminant et la Terre est inclinée de manière à recevoir pleinement ses rayons. La course de notre astre du jour étant ainsi beaucoup plus longue, le taux d’ensoleillement l’est aussi. À l’inverse, en hiver, sa course est plus courte et les jours le sont donc aussi ! 

Si le solstice d’été est souvent associé à la sorcellerie, au chamanisme ou à toute autre pratique mystique, c’est surtout à cause de son histoire. Depuis des millénaires, cet événement astronomique est célébré dans diverses religions, mais aussi chez les païens. Dans les croyances celtiques par exemple, les deux solstices désignent les jours où les druides et mages récoltent des herbes magiques en forêt et célèbrent la nature (des célébrations sont d’ailleurs toujours organisées chaque année à Stonehenge). De l’autre côté de l’Atlantique, les amérindiens avaient pour coutume de célébrer ce jour en réalisant une danse du Soleil. Par ailleurs, les solstices étaient déjà célébrés à l’époque de l’Égypte antique. La date correspondait alors au gonflement des eaux du Nil et marquait ainsi le début d’une nouvelle année pour les Égyptiens.