Les baleines font partie de la famille des cétacés, tout comme les dauphins et les marsouins.
On les classifie en deux groupes : les mysticètes incluent les baleines à fanons, et les odontocètes regroupent les baleines à dents.
Outre la baleine bleue (le plus gros mammifère du monde) et la baleine à bosse, on compte dans la famille des baleines à fanons : la baleine Boréale, le rorqual commun, la baleine grise, la baleine Franche, le petit rorqual, la baleine de Sei.
Les baleines à dents s’appellent l’orque, le béluga, le narval, le cachalot, la baleine à bec et la baleine pilote.
Ces animaux marins ont une durée de vie plutôt longue, de 30 à 100 ans selon les espèces. Les baleines à fanons se nourrissent de plusieurs tonnes de plancton ou de krill par jour, une nourriture de petit calibre qui peut facilement glisser dans leurs œsophages étroits. Les espèces pourvues de dents sont capables de manger de plus grandes proies comme de grands calamars. Le repas de ces géants des mers finit obligatoirement en déjections. C’est alors que le caca de baleine devient intéressant…

C’est effectivement vrai ! Incroyable, n’est-ce pas ? Pour mieux comprendre pourquoi, il est intéressant de retracer la chaîne alimentaire à laquelle participent activement les baleines. 

Leurs déjections sont riches en nutriments et ces derniers, comme de l’engrais, permettent le développement du phytoplancton, premier maillon de la chaîne alimentaire. Il sert de nourriture au krill qui, lui-même est grandement apprécié des baleines à fanons, mais aussi des phoques, des calmars, des manchots, des oiseaux marins et des poissons. Ainsi, grâce à la matière fécale qu’elles libèrent en surface, les baleines participent de fil en aiguille à la croissance des populations de poissons et donc au renouvellement des stocks de pêche. Malheureusement, les baleines font partie des animaux marins en voie de disparition. Le fait que la population des baleines s’amenuise est, manifestement, une mauvaise nouvelle pour la structure et le fonctionnement des océans. Ces mammifères marins jouent un rôle essentiel dans la bonne santé des mers, autant continuer de les protéger en commençant par respecter leur environnement et en agissant en… diminuant la consommation de plastique par exemple !

Cela peut prêter à sourire, mais le caca de baleine n’a pas de prix, en tout cas d’un point de vue environnemental. Si les excréments de baleines jouent un rôle non négligeable dans la santé des océans de la planète, ils nous permettent indirectement de respirer. Explications… Le phytoplancton « profite » davantage et s’étend grâce aux excréments de baleines, c’est un fait ! Cet organisme agit comme une plante verte. Il est, lui aussi, pourvu de chlorophylle grâce à laquelle il peut capter la lumière solaire et ainsi transformer le CO2 présent dans l’eau et l’atmosphère en oxygène. C’est la photosynthèse. 

Le phytoplancton fabrique plus de la moitié de cet oxygène, essentiel à la vie sur Terre. Et ce n’est pas tout ! En emprisonnant le CO2 qui est un gaz à effet de serre, il agit comme une pompe à carbone. On parle de « blooms phytoplanctoniques » lorsque la biomasse de phytoplancton s’étend rapidement. Bonne nouvelle, cela atteste souvent de la bonne santé des espèces qui le consomment. Petit, mais efficace !

Et oui, le vomi de baleine revêt lui aussi une utilité noble, mais cependant bien différente de celle du caca de ces gros animaux marins. L’industrie du parfum convoite spécifiquement ce vomi de baleine, on parle d’ailleurs d’ »ambre de baleine« . Elle est issue de la régurgitation d’une espèce particulière : le cachalot macrocéphale, le plus gros mammifère à dents du monde. Il est dit que cette ambre d’origine animale serait régurgitée par seulement 1% de ces cachalots. Elle est utilisée pour fixer les senteurs des parfums et faire durer les odeurs le plus longtemps possible. 

Honnêtement, auriez-vous pensé que l’utilité du vomi de baleine servirait à sentir bon ?