Dédale : “Mon fils, de toute évidence, nous ne pouvons pas nous échapper par la terre. Mais par les airs, tout est possible ! Comme ces oiseaux, nous allons voler et fuir cet endroit.”
Icare : “Mais, comment allons-nous faire ?”
Dédale : “J’ai avec moi, de la cire. Il nous suffit de trouver des plumes d’oiseaux tombées au sol pour réaliser des ailes !”
Lorsqu’ils trouvèrent toutes les plumes, ils confectionnèrent de solides ailes. Icare était en admiration devant son père. Avant de prendre leur élan, Dédale donna des conseils de sécurité.
Dédale : “Icare, il faut que tu suives mes indications si tu veux que notre évasion se passe bien. Quand nous serons dans les airs, ne vole pas trop près du Soleil ou sa chaleur fera fondre la cire et brûlera tes ailes. Aussi, ne t’approche pas trop des vagues de l’océan sinon tu risquerais de te faire engloutir dans les profondeurs des eaux.”
Rapidement, ils décollèrent du sol et volèrent si haut que le labyrinthe devint minuscule. Dans le ciel, un tourbillon de couleurs et de paysages accompagnaient les deux hommes durant leur traversée. Icare, excité par le spectacle, ne put s’empêcher d’enfreindre les règles de son père et vola encore plus haut. Il était dangereusement proche du Soleil.
Icare : “Merci père, grâce à toi, je vis un rêve !”
Dédale : “Icare, revient près de moi s’il te plait ! Tu es trop haut ! Le soleil va te brûler….”
Malheureusement, Icare était trop haut pour entendre les suppliques de son père. La cire se mit à fondre et les plumes tombèrent une à une. D’un coup, Icare tomba dans la mer à toute vitesse et les eaux engloutirent son corps. Fou de chagrin, Dédale alla repêcher Icare, mais il était trop tard.
L’envie de liberté d’Icare avait eu raison de lui et le soleil l’avait puni pour ne pas avoir écouté son père. En l’honneur du fils de Dédale, la mer prit le nom de Mer Icarienne.