La marelle fait partie des jeux d’école pratiqués depuis la nuit des temps. Il paraîtrait même que les Égyptiens, les Grecs et les Romains de l’Antiquité y jouaient déjà. Le terme « marelle » est issu du vieux français « mereau » ou « merel » ayant pour signification « petit caillou » ou « jeton ». Finalement, si l’on s’en réfère aux règles de la marelle, on peut dire qu’elle porte bien son nom !

Savez-vous quel est le principal avantage de la marelle ? Si vous voyagez avec vos enfants, pas besoin de parler la langue du pays, ils pourront s’y amuser avec les petits locaux. En effet, la marelle se joue tout autour du globe ! Elle est appelée « Hupfspiel » en Allemagne, « Rayuela » en Espagne ou « Hopscotch » au Royaume-Uni. 

Si la marelle n’est pas déjà peinte, vous aurez besoin de :

• craies,
• palets, cailloux ou autre objet faisant office de pion.

Si vous décidez de jouer sur un terrain meuble, vous pouvez utiliser un petit bâton pour dessiner les différentes cases. 

Commencez dans un premier temps par tracer les différentes cases. La marelle n’a pas un modèle très défini et peut être personnalisée. Néanmoins, vous pouvez la dessiner en traçant une case après l’autre parfois suivie de deux cases :

• 1e case -> la terre
• 1 -> une case
• 2 -> une case
• 3 -> une case
• 4 et 5 -> deux cases
• 6 -> une case
• 7 et 8 -> deux cases
• dernière case : le ciel.

Dès lors que votre marelle est prête, vous pouvez jouer en respectant les règles du jeu !

Le premier joueur se positionne sur la case « terre » et jette son palet sur la case n°1. Attention, il doit retomber parfaitement sur la case ! Si ce n’est pas le cas, c’est au tour du joueur suivant. 

S’il y parvient, il peut débuter son tour de marelle en sautant par-dessus la case où est situé son palet, puis en sautant à cloche-pied sur les cases 2 et 3. 

Il pose ensuite son pied gauche sur le n°4 et le droit sur la case 5, puis repart à cloche-pied sur le 6 pour positionner un pied de chaque dans les cases 7 et 8 (comme pour les cases 4 et 5). 

Le joueur saute ensuite à pieds joints dans le ciel, se retourne pour repartir dans l’autre sens de la même façon. Lorsqu’il atteint la case 2, il se baisse, ramasse son palet et saute sur la case « terre ». 

Si le petit joueur réalise son parcours sans encombre, il peut lancer son caillou ou palet sur la case 2. S’il manque son action, c’est au joueur suivant.

Le gagnant du jeu est celui qui termine son circuit en premier !

Après une partie de marelle, si vos enfants souhaitent encore profiter de l’extérieur, proposez-leur de jouer à la balle aux prisonniers.