LE GRAND REQUIN, LE PRÉDATEUR
Sur le podium de la liste des espèces les plus menacées se trouve le grand requin, ou le requin blanc. La population de celle-ci a diminué de 80%, correspondant à environ 100 millions de requins en moins en 15 ans. Plusieurs causes sont en lien avec sa disparition. La pêche illégale pour ses ailerons et sa chair, mais également la pollution marine croissante qui empêche leur reproduction. Aujourd’hui, environ 60% des requins blancs restants sont en danger d’extinction. Une très mauvaise situation, puisque la disparition de ces prédateurs en haut de la chaîne alimentaire aurait de lourdes conséquences pour les écosystèmes marins.
LA BALEINE BLEUE, LA PLUS IMPOSANTE
Elle est aujourd’hui l’être vivant le plus grand de la planète. Avec ses 30 mètres de long et ses 170 tonnes, cette baleine est comme la reine de l’océan. Malheureusement, ce ne sera bientôt plus le cas puisque cette espèce subit de plus en plus de menaces. Durant plus de 40 ans, la baleine bleue fut chassée par des baleiniers pour sa graisse mais aussi sa barbe servant à fabriquer des bougies et des brosses à dents. A partir de 1966, la communauté internationale la désigna comme espèce protégée avec interdiction de la chasser. Cependant, la pêche clandestine, elle, ne s’est pas arrêtée, puisqu’en 2002 il ne restait qu’entre 5000 et 11000 spécimens dans les océans. Plusieurs mesures continuent de se mettre en place mais sont pour le moment insuffisantes.
LE MARSOUIN DU PACIFIQUE, LE PLUS INTELLIGENT
Ce petit cétacé vivant surtout dans les eaux chaudes, peu profondes, et se nourrissant de calamars, est aujourd’hui l’animal marin le plus menacé. Il ne resterait plus qu’une dizaine de spécimens dans le golfe de Californie, qui pourraient disparaître d’ici quelques mois si la situation ne change pas. Chaque année la population de cette espèce décline de façon inimaginable. Depuis 2011, elle a chuté de 98%. Ces petits cétacés sont les victimes des filets de pêche illégaux disposés dans le Pacifique pour capturer d’autres espèces. La situation est rouge, mais tout n’est pas encore perdu pour ce petit marsouin !
LA TORTUE IMBRIQUÉE, LA PLUS RAPIDE
Cette tortue tropicale aime être près des côtes dans des grottes sous-marines. C’est une nageuse hors pair puisque sous l’eau elle peut effectuer des pointes à plus de 24 km/h sur une distance de 5 kms. Ne connaissant que très peu de prédateurs naturels, parmi eux les requins tigre et bouledogue, c’est en fait l’homme qui est la cause de son extinction. Au cours du siècle dernier, la population de tortues à écailles a diminué de 80%. Malgré l’interdiction du commerce de leurs carapaces pour éviter une disparition totale, le braconnage et le marché noir ne cessent d’exploser.